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La gravure, des origines à nos jours

La gravure, définition et classification

La gravure, techniques et procédés

    - Les supports à graver

    - Taille directe

    - Taille indirecte

    - Acides et morsures

    - Procédés à plat

    - L'impression

La gravure, art, métier, passion
On englobe dans ce chapitre toutes les techniques ou la morsure de l'acide se substitue au travail de l'outil

L'eau forte

Eau forte : passage d'une couche de vernis protecteur sur la plaque qui sera ensuite travaillée à la pointe sèche. La plaque est d'abord entièrement recouverte d'un vernis protecteur. Le dessin, effectué à la pointe sèche, enlève ce vernis et met le cuivre à nu. Celui-ci, qui n'est plus protégé, peut être attaqué et rongé par un acide, pendant un temps et à une dilution maîtrisés par le graveur. La largeur et la profondeur des traits obtenus dépendent du choix de la pointe et du temps d'immersion de la plaque dans l'acide. Le trait obtenu est régulier, moins net mais plus doux que celui du burin.

L'aquatinte

Inventée au XVIIIème siècle, l'aquatinte est une technique indirecte, dérivée de l' eau-forte, qui concerne davantage la tonalité des surfaces du fond des gravures que la qualité du trait. Ce procédé permet d'obtenir des tons de différentes valeurs, gradués du blanc au noir. Après avoir peint au vernis les parties de la plaque que l'on désire conserver blanches, on saupoudre la surface du métal d'un grain de résine. En chauffant le métal, les grains fondent, adhèrent à celui-ci et le protègent, mais laissent entre eux une myriade d'interstices plus ou moins serrés, qui sont attaqués ensuite par l'acide. L'intensité des valeurs est fonction du temps de morsure et de la grosseur du grain. Le graveur procède donc par morsures successives, selon des temps programmés, en protégeant à chaque étape les parties jugées suffisamment mordues par un vernis

Le vernis mou

C'est une variante de l'eau-forte. La plaque est protégée par un vernis étendu au tampon ou au rouleau qui ne sèche pas et qui se colle de ce fait sur toutes les textures et matériaux pressés contre sa surface ; le métal est alors dénudé, prêt à la morsure de l'acide. C'est un procédé très riche pour la recherche de matières ou d'effets spéciaux.

Le sucre

Immersion de la plaque dans l'acide
Pour délimiter les parties à mordre, le procédé "au sucre" donne une grande liberté à l'artiste. Celui-ci peint ou dessine sur le métal les parties qu'il désire mordre, avec une préparation teintée très soluble dans l'eau (encre de Chine sucrée, gouache de retouche...) La plaque est ensuite recouverte d'un léger vernis, puis plongée dans l'eau chaude une fois le vernis sec. L'eau dissous les parties dessinées, entrainant le vernis et laissant le métal découvert. Ces zones sont ensuite éventuellement grainées et mordues comme il a été dit précédemment. Beaucoup d'effets sont possibles, le procédé est très riche. Chaque artiste peut le développer à sa guise

Eau-forte : passage d'une couche de protection sur la plaque qui sera travaillée ensuite à la pointe sèche


Aquatinte : passage d'une couche de vernis sur les parties que l'artiste souhaite conserver blanches


Aquatinte : disposition de la plaque dans la boîte à résine


Aquatinte : le graveur tourne la manivelle afin que la résine
se dépose sur la plaque


Aquatinte : la plaque est chauffée la résine fond et adhère à la matrice